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I VOW to fight VAW – 2ième partie

26jun2012

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Violence against Women, VAW

Les violences contre les femmes (VAW), Gabriela y fait face chaque jour. Les violences contre les femmes, chacun sait plus ou moins définir ce que c'est. On se doute moins de toutes les formes que ça peut prendre : viol, violence physique, harcèlement sexuel, prostitution, trafic sexuel, white slavery (esclavage sexuel) ou encore pornographie.

Il y a aussi d'autres types de VAW : abus psychologiques (chantage, harcèlement, ...), économiques (spolier une femme de son argent par exemple), privation de liberté, etc. Il y a aussi des formes de VAW typiques aux Philippines : palit bigas (relation sexuelle pour avoir à manger en échange), akyat barko (quand des bateaux arrivent, des comfort women – c'est ainsi que l'on nomme les prostituées - vont rendre des « services » à l'équipage), ...

Établir une liste exhaustive n'a pas beaucoup d'intérêt mais il y a tellement de sortes de VAW dont monsieur Toutlemonde ignore l'existence qu'il était important d'en énoncer quelques unes.

Que peut-on faire quand on est confrontée à une telle situation ?

Porter plainte et s'adresser à Gabriela. L'organisation est reconnue officiellement pour son assistance aux victimes.

En 2011, elle a reçu environ 500 plaintes. Dans le pays, près de 12000 plaintes ont été déposées l'année d'avant. A cela, il faut ajouter les agressions qu'on ne dénonce pas. La situation est donc préoccupante.

L'Etat a adopté plusieurs lois et pris des initiatives. Dans le train ou le métro par exemple, des wagons sont réservés aux femmes. En effet, certaines personnes abusent de la promiscuité des lieux. Concernant les viols, il y a une loi contre ceux-ci et une autre pour assister les victimes. Avant on parlait de « crime contre la chasteté » : si l'on était violée après avoir perdu sa virginité, ça ne comptait pas ! On a aussi étendu cette loi au viol marital, qui lui non plus « n'existait pas ». Ont également été créés l'Anti-Sexual Harassment Act, l'Anti-violence against women and their children act et pour finir, l'Anti-Trafficking in Persons Act.

Mais comme dit Tin, la psychologue, il y a de « good bases but bad people » : les lois existent mais ne sont pas toujours appliquées ou correctement adaptées. Lorsque qu'une femme va au commissariat pour rapporter les faits, elle doit s'attendre à ce qu'on lui demande ce qu'elle a fait. Dans les mentalités, si elle en est arrivé là, c'est qu'elle y est pour quelque chose. Autre exemple : devant la justice, il faut savoir prouver que le présumé coupable est réellement le violeur et que c'était une relation non consentie, ce qui n'est pas toujours évident.

Encore une fois, il semble que les priorités de Gabriela valent le détour et que le combat qu'elle mène contre les VAW a de réels effets ! C'était d'ailleurs le thème de la campagne lancée lors de son 25ème anniversaire. Un lien vers son site IVOW to fight VAW et ci-dessous le spot de sa campagne.

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