En Amérique du Sud, les écoles mobiles se multiplient à un rythme effréné. C’est notamment le cas en Équateur : depuis peu, une deuxième école mobile sillonne le pays. À l’instar de la première, elle a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des enfants en leur permettant de suivre leur scolarité « dans la rue ». L’organisation est également active au Nicaragua. Un collaborateur parcourt le pays afin d’y former de nouveaux éducateurs de rue et d’y mettre sur pied un programme d’échange.
Dos escuelas, por favor
C’est en 2009 que Mobile School a pour la première fois déployé ses efforts en Équateur. L’école mobile de Quito a connu un succès tellement retentissant qu’une seconde école a rapidement été créée. Aujourd’hui, l’organisation ne cesse d’étendre ses activités : une nouvelle école parcourt les rues d’Ibarra, une ville située dans le nord de l’Équateur. Ce projet a été lancé en collaboration avec « Fe y Alegria », l’une des plus grandes communautés scolaires d’Amérique latine. De plus, ce partenariat devrait à long terme faciliter l’accès des enfants des rues à l’enseignement.
Afin de s’assurer que ce projet démarre sur les chapeaux de roues, Mobile School a pour la première fois fait appel à deux formateurs latino-américains expérimentés, Toña Pineda et Gonzalo Velazquez. Leur aide a évité à l’organisation de devoir acheter des billets d’avion et lui a donc permis de consacrer cet argent au projet. De plus, cette décision favorise la durabilité de l’organisation et confère davantage d’autonomie aux projets.
Rencontre entre les éducateurs de rue
De l’énergie, de l’optimisme et une sérieuse dose de motivation. C’est dans cet état d’esprit que les éducateurs de rue sont entrés en contact avec les enfants nicaraguayens afin de leur parler des écoles mobiles. Voilà déjà trois ans qu’ils prennent le temps de voir avec eux ce qu’ils ont envie d’apprendre et de découvrir quels sont leurs talents, afin qu’ils puissent les exploiter pleinement.
Arnoud Raskin, fondateur de Mobile School, s’est rendu sur place afin de voir où en étaient les différents projets. Il a formé de nouveaux éducateurs de rue et a écouté les témoignages de ceux déjà présents sur le terrain. Les collaborateurs des deux projets ont ainsi eu l’occasion de se rencontrer, de partager leurs expériences, de voir leurs efforts reconnus et de s’inspirer mutuellement. Tous ont ensuite repris leurs activités, forts d’une énergie entièrement nouvelle.
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